Comment faire une reconversion professionnelle quand on est en CDI ?

L’idée de la reconversion professionnelle quand on est en CDI est assez banale, surtout aux alentours de 40 ans. Cet âge est propice aux remises en question et à la recherche de mieux.

Vous faites partie de ces salariés qui en ont marre de leur activité ? Ou qui estiment que finalement, ils en ont fait le tour et sont prêts à conquérir d’autres horizons ?

Il existe de nombreuses solutions qui vous permettront d’apprendre un nouveau métier. Cette reconversion professionnelle est un nouveau départ afin de construire le projet professionnel de vos rêves.

Reconversion professionnelle quand on est en CDI : notre mode d’emploi

Reconversion professionnelle : quel métier choisir ?

Prenez une feuille, un stylo, et notez quelles sont les compétences acquises ces dernières années. Cela peut être des savoir-faire appris dans votre travail, mais aussi des connaissances découlant de vos passions et centres d’intérêt. Écrivez aussi quels sont vos qualités et vos défauts. À partir de là, vous savez quel travail ne vous correspond pas, ou quelles sont les tâches dans lesquelles vous allez exceller.

Par exemple, si vous êtes extrêmement timide et mal à l’aise à l’oral, il est inutile de vous orienter vers une formation de commercial. Au contraire, si vous êtes très doué avec les chiffres et que vous gérez même parfois, la comptabilité de la TPE où vous travaillez, alors vous avez toutes les cartes en main pour entamer une formation de comptabilité.

Vous êtes créatif et sortez d’une école d’art ? Vous aimez les jolis assemblages et l’informatique ? Pourquoi ne pas vous tourner vers une formation de webdesigner ? Elle vous permettra d’explorer pleinement vos talents et même parfois, de travailler au calme, depuis chez vous.

Nous allons le voir, de nombreux métiers sont à portée de main. Il faut simplement connaître les bonnes astuces.

Reconversion professionnelle : test pour ne pas se tromper

Vous avez identifié un emploi qui vous conviendrait ? Prenez alors quelques jours de congés payés ou de RTT pour faire un stage de découverte de ce métier. Contactez, sur votre temps libre, des professionnels déjà en activité. Parlez avec eux. Les passionnés aiment leur travail. Votre démarche ne les dérangera pas, bien au contraire.

Une convention de stage peut vous être délivrée par la CCI de votre département (la Chambre des Commerces et de l’Industrie). Les documents sont téléchargeables en ligne. Ils doivent être retournés à la CCI quinze jours avant le début du stage.

Dépasser vos peurs pour passer à l’action

La première chose à faire si vous êtes décidé à changer de vie et à entamer un virage à 360° est de consulter le solde de votre compte CPF. Le Compte Personnel de Formation a été mis en place en 2014. Il permet aux salariés d’épargner un pécule, réservé à la formation.

Cet argent pourra donc être dépensé dans des formations bien spécifiques. Il y a un large choix. Toutes apprennent des métiers appartenant à des secteurs porteurs. En bref, vous êtes certain de ne pas être au chômage si vous suivez une formation CPF.

Ainsi, le reste-à-charge sera quasiment nul, et vous pourrez entamer votre reconversion professionnelle à 50 ans, sans que cela vous coûte trop cher.

Reconversion professionnelle quand on est en CDI : sortir de sa zone de confort et activer les bonnes aides

La reconversion professionnelle quand on est en CDI n’est pas chose aisée. Il faut casser sa routine, ses habitudes et prendre le risque de l’échec. Pour autant, ce n’est pas irréaliste. De nombreuses personnes sautent le pas chaque année, donc pourquoi pas vous ?

Suivre une formation e-learning

Une reconversion professionnelle sans perte de salaire est possible de plusieurs manières. Tout d’abord, vous choisissez un organisme de formation en e-learning. Ainsi, vous pouvez suivre les cours en dehors de vos heures de travail et aux heures qui vous conviennent. Vous continuez donc à travailler en parallèle de votre formation.

Le marché de la formation à distance est en pleine expansion, plus encore depuis le confinement. Il existe toutes sortes de thématiques. Presque tous les enseignements sont désormais proposés en distanciel. Les professionnels utilisent des supports écrits (envoyés par voie postale ou téléchargeables), des podcasts et des vidéos explicatives.

Démarrer votre nouvelle activité

Ensuite, vient le moment de démarre votre activité. Deux options s’offrent à vous. Soit vous cherchez un salariat, pendant votre temps libre et signez un contrat. Attention, au vu du marché actuel, cela peut prendre un à deux mois en faisant une recherche intensive.

À noter : parfois, les écoles mettent les élèves en relation avec des recruteurs.

N’hésitez pas à vous renseigner.

Si vous souhaitez vous lancer dans l’aventure de l’entrepreneuriat, alors sachez une chose. Vous pouvez cumuler le statut d’auto-entrepreneur avec un salariat. En d’autres termes, vous avez parfaitement le droit de lancer votre activité tout en continuant à travailler à votre ancien poste. Lorsque les revenus de votre micro-entreprise vous permettront d’en vivre, vous pourrez abandonner votre travail sans craindre de perte de salaire.

Activer les bonnes aides

Les aides à la formation sont nombreuses. Vous envisagez une reconversion professionnelle adulte ? Tournez-vous vers Pôle Emploi.

Si vous êtes fonctionnaire, sachez qu’il existe des aides spécifiques qui peuvent vous être allouées. Par exemple, vous pouvez sans problèmes prendre des jours de congés pour changer de métier. Ces congés s’appellent Congés de Formation-mobilité des fonctionnaires de l’État. Il est aussi possible d’intégrer une FPH, qui est une période de professionnalisation.

Si vous quittez définitivement la fonction publique, vous pouvez également demander une indemnité de départ volontaire. Elle est calculée au prorata des salaires que vous avez perçus et du nombre d’années d’activité.

Vous êtes tenté par l’entrepreneuriat ? Il existe l’ACRE, qui est accordée pour inciter la reconversion professionnelle au chômage. Faites-en la demande auprès de Pôle Emploi, qui transmettra à l’URSSAF. Cette aide diminue tout de même les charges sociales pendant un an.

Enfin, nous ne pouvons que vous recommander de bien choisir votre école et le programme de formation. Certaines formations ne sont pas qualifiantes, d’autres sont expliquées avec des méthodes pédagogiques qui ne conviennent pas à tout le monde. Donc soyez vigilant sur la formation que vous choisirez. Premier indice : un bon organisme de formation ne vous démarche pas par téléphone. C’est vous qui le contactez. C’est imposé par la loi et par conséquent, très important pour la suite.

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